par Marx21.it
Un coup d’Etat d’opposition qui ne veut pas reconnaître la volonté du peuple vénézuélien se proclame gouvernement en appelant les forces armées à la sédition.
Le président Trump reconnaît immédiatement la légitimité du coup d’Etat, menace le Venezuela d’intervenir y compris avec des armes pour soutenir les héritiers de Pinochet et Videla et appelle tous les pays “occidentaux” à suivre son exemple. Comme un seul homme, tous les pires régimes obscurantistes d’Amérique latine répondent à l’appel, à commencer par le régime parafasciste brésilien qui est également issu d’un coup d’État.
Le Canada de la ” droite humaniste libérale ” Trudeau a aussi été immédiatement associé à l’opération du coup d’État. Quelques heures plus tard, le libéral, anti-souverainst et anti-populiste Tusk annonçait l’intention de l’Union européenne de se joindre à l’appel de Trump et de reconnaître le gouvernement putschiste autoproclamé. Il est difficile de croire que cette déclaration n’a pas été partagée avec la commissaire européenne aux relations internationales, la democrate Mogherini (ce qui suggère que son parti a déjà rejoint l’agression contre le Venezuela).
En ce moment dramatique, le devoir de tous les communistes, démocrates et antifascistes de notre pays est de se mobiliser aux côtés du peuple vénézuélien qui voit sapées les réalisations révolutionnaires de cette période historique ouverte par la présidence d’Hugo Chavez.
Tout d’abord, nous devons veiller à ce que notre gouvernement ne s’associe pas aux impulsions réactionnaires et pro-golpistes déjà exprimées par Salvini à certaines occasions à propos des événements au Venezuela. L’Italie ne doit pas participer à cette opération honteuse ! C’est pourquoi les secteurs progressistes des 5 étoiles ont le devoir de faire entendre leur voix et de prévenir cette infamie ! Autour de la cause révolutionnaire vénézuélienne, toutes les forces syndicales communistes, anti-impérialistes et populaires doivent se rassembler dans un esprit uni. Les grandes organisations de masse telles que l’ANPI (Association nationale des partisans italiens) et la CGIL (Confédération générale italienne du travail) doivent également être mobilisées de toutes leurs forces.
No Pasaran !